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Nombre de messages : 169 Date d'inscription : 12/11/2006
| Sujet: Le trot Jeu 8 Mar - 17:22 | |
| Le trot est une allure dite à 2 temps :
- Le temps 1 correspond au poser d'un bipède diagonal (antérieur droit et postérieur gauche levés par exemple) + un moment de projection - Le temps 2 correspond au poser de l'autre bipède diagonal (antérieur gauche et postérieur droit levés) + le moment de projection. Chez certains chevaux, la projection est si puissante qu'ils ont les 4 membres loin du sol. Une très forte suspension au trot est recherchée en dressage.
Au trot assis, le cavalier reste assis dans sa selle. Son corps suit les mouvements du cheval en souplesse. Cette façon de trotter est préférée en dressage car elle permet une plus fine relation avec sa monture et les jambes, épousant étroitement le corps du cheval, agissent plus efficacement. Au trot enlevé, le cavalier se lève en prenant appui dans ses étriers un temps sur deux. Cette façon de trotter est utilisée par la plupart des cavaliers car elle est moins fatigante pour le dos du cheval et plus confortable pour le cavalier. Lorsque le cavalier s'assoit un temps sur deux au trot, il surcharge de ce fait toujours le même bipède. Afin d'équilibrer cette charge et développer une musculature harmonieuse, il est préconisé de changer régulièrement de diagonal au trot enlevé. Pour cela, le cavalier peut soit s'assoir deux temps de suite, soit s'enlever deux temps de suite. Cependant, un cavalier confirmé, de part son expérience et ses sensations mieux entraînées, sentira fréquemment une différence de locomotion de son cheval en fonction qu'il trotte sur un diagonal ou sur un autre. Beaucoup les chevaux n'ont pas des allures complètements régulières. Sans parler de boîteries, il pourra s'agir de légères gênes, de fatigues, de débuts d'arthrose qu'il conviendra de ne pas aggraver en trottant le plus souvent sur le diagonal le plus fort. D'une façon générale, grâce à sa fine perception de la locomotion équine, le cavalier confirmé cherchera toujours la position la moins gênante possible pour sa monture. Au trot en suspension, le cavalier est en appui constant sur ses étriers, ses fesses ne touchant pas la selle. Cette position est de plus en plus employée dans les courses de trot monté car cela libère le dos du cheval qui peut ainsi mieux allonger ses foulées pour gagner en vitesse. | |
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